Petit souvenir…
Je me souviens très bien de ce soir de printemps où j’ai reçu l’appel de l’organisatrice du prix Nouveau Talent, m’annonçant que mon manuscrit venait d’obtenir la seconde place du concours.
Seule la lauréate (en l’occurrence @clelieavit et son brillant page-turner “Je suis là”, que je vous conseille, si vous ne l’avez pas lu) gagnait la publication de son roman aux éditions JC Lattès ainsi qu’un chèque de 10.000 euros, un beau moyen de se dégager du temps pour écrire.
Mon manuscrit, “la génération spontanée des grumeaux” avait franchi toutes les étapes de présélection, et j’avais eu le temps de nourrir des espoirs d’édition. La déception, sur le coup, a été grande.
Après une heure à réfléchir dans mon jardin ce soir-là, je me suis levée et j’ai pris la décision de rebondir. Je suis allée à la remise du Prix, j’ai rencontré le jury, l’écrivain Bruno Tessarech, des éditeurs. Ils m’ont encouragée chaleureusement. J’ai décidé d’écrire un nouveau roman pour le Prix de l’année suivante.
Mon “début des haricots” a vu le jour, mais le PNT2016 a brutalement été annulé à l’issue des premières réunions du jury.
Nouvelle déception.
J’ai alors mis mon roman en ligne sur Amazon KDP où, d’une façon assez magique, il s’est vendu à 20.000 exemplaires en quelques mois. Plusieurs éditeurs m’ont contactée, dont Albin Michel.
Si je vous raconte tout ça, c’est pour vous dire de ne pas renoncer. Les échecs sont des opportunités, l’occasion d’apprendre, de gagner en expérience, de transformer les situations.
(Et ce sont aussi des histoires à raconter 😉).
Qu’en pensez-vous ? Comment avez-vous surmonté vos échecs en matière d’écriture ?